Résumé
Modeste secrétaire, élevant seule son fils, Marylou est très en retard pour une importante réunion de travail. Coincée dans les embouteillages et le métro, elle finit par piquer un sprint, son lourd dossier sous le bras. Elle tente le tout pour le tout. La vie tient parfois à une poignée de minutes.

Albert Foehn est, lui, plutôt en avance, il a rendez-vous chez un notaire pour régler sa succession. A soixante-dix-huit ans, il ne lui reste que quelques mois à vivre. En quelques secondes la vérité sur son existence éclate.

Producteur de cinéma influent, père d'un grand fils dont il ne se sent pas proche, Tom veut demander sa main à la capricieuse Libby. Il en est très amoureux. Un stupide accident de vélo va changer la donne.

La brillante Prudence, « partner » dans un cabinet de conseil réputé, a dû mal à se faire une place au sommet. La couleur de sa peau entrave son ascension. Mais parfois la vie vous remet les cartes en main.

Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l'explosion d'un immeuble vont modifier le destin de ces protagonistes et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de dominos, la providence, bousculant leur vie, s'amuse à redistribuer le jeu.


 Catherine Demontpion de la librairie PAGES D'ECRITURE à Saint-Yrieix La Perche
"Valérie Tong Cuong réussit le prodige de nous entraîner dans les vies de ses personnages sans jamais nous lasser, et c'est la curiosité qui nous pousse, chapitre après chapitre, à poursuivre la lecture pour découvrir la manière dont ses personnages vont survivre aux évènements qu'elle leur concocte. Des destins croisés racontés d'une écriture simple et efficace. Impressionnant."
 Nicole Leynaud. Librairie MAJUSCULE à Armentières
"On lit cet ouvrage d'une traite le sourire aux lèvres et on quitte les personnages à grand regret."
 Samantha, CULTURA Rayon Littérature à Saint-Malo
"Quatre destins croisés ou comment une vie peut basculer sur un tout petit rien… C’est mon coup de coeur."
 Geneviève Binet de la librairie MAJUSCULE à Sarlat
"Valérie Tong Cuong construit un roman choral tout à fait réjouissant dans lequel la cocasserie côtoie le tragique, la légèreté et l'humour tempèrent la gravité du fond. Il y a des romans qui font simplement du bien, "Providence" est de ceux là."

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 Culture Zap
Une livraison qui vaut plus que 99 francs !
Entre une explosion d’immeuble, un suicide manqué, l’annonce d’un cancer foudroyant, un accident de vélo et une allergie qui tourne mal, qui eut cru que la providence veillait sur ces cinq vies déjà malmenées. Et pourtant elle veille sur les destins de Marylou, Prudence, Albert, Tom et Charlie avec la précision d’un horloger et la bienveillance d’une louve. L’auteur nous livre un roman choral palpitant, bien rythmé, autour des quelques secondes qui suffisent à faire basculer un destin. Elle nous fait entrer dans la peau de personnalités attachantes en mal d’amour, aussi bonnes que désabusées, aussi faibles que volontaires. Roman explosif qui dynamite les lâchetés, éradique les bassesses de la société et d’un souffle ébranle les hiérarchies. Un conte de fées contemporain, à lire pour reprendre espoir quand rien ne va plus.

Anne-Claire de Castet .
 Made In Quebec
C'est un roman très français qui a l'audace de faire sourire. De plus, l'histoire pourrait très bien se passer à Toronto ou à Montréal, voir au Lac-Saint-Jean, car les détails sont transposables dans les villes que nous habitons.
Valérie Tong Cuong a le sens du rythme, de la phrase percutante, des retournements de situation auquel on ne s’attend pas. C'est pour moi une véritable révélation dans les auteurs européens.
Un chauffeur de taxi exécrable, le monsieur Farkas est détestable, Marylou, la mère monoparentale complètement dépassée par son boulot, Prudence qu'on aimerait aider à prendre sa place dans la société. Tous les personnages sont significatifs de notre temps, une belle réussite de transposition de notre vie de tous les jours.
Lorsque l'on achète le roman, un bandeau vert indique "Plaisir garanti ou argent remis". Jusqu'au 31 décembre 2008, si le lecteur n'a pas aimé le livre, il peut se le faire rembourser auprès de Hachette Canada. Même si cela m'a fait sourire, je peux en témoigner, que ce livre est un délice à lire. Se faire rembourser ce livre, signifiera que vous êtes passé à côté d'une belle lecture. À lire sans hésiter.

http://madeinquebec.wordpress.com/
 a-partager.over-blog.com/categorie-10392406.html
Providence !
Que j’aime ces romans là ! Un tissu de personnages, tous avec leurs histoires, leurs caractères, leurs physiques, leurs idées, leurs convictions. Tous vivent ; bien ou moins bien ; aiment ou souffrent. Mais ils vivent non loin les uns des autres.
Valérie Tong Cuong écrit et chante dans le groupe Quark. Avec son sixième roman, elle nous plonge dans le destin de personnages en mal d’amour et qui souffrent de solitude. Il y a Marylou secrétaire qui élève seule son fils et qui se retrouve coincée dans les embouteillages alors qu’elle est déjà en retard ; Albert lui est toujours en avance même chez son notaire pour régler sa succession ; Tom est réalisateur et veut demander la main de Libby ; Prudence est associée dans un grand cabinet de conseil mais sa couleur de peau l’empêche de finir son ascension. Et puis toute une série d’événements va tout remettre en cause : un métro, un suicide raté, un macaron à la violette, une explosion... Et c’est à l’hopital que tous vont se retrouver pour bousculer leur vie, pour les remettre sur pieds, pour redistribuer le jeu.
Rien n’est dû au hasard, il suffit de quelques secondes pour que nos vies basculent mais la providence est là. Le mot destin n’existe pas pour rien. Tous ces gens que nous croisons, toutes ces choses que nous partageons, elles ont un but, un sens, et c’est ainsi que nous avançons, que nous grandissons dans ce monde que ne s’arrête jamais. Il y a des regards à croiser, des mains à tendre et à saisir parce qu’il suffit d’une seule et unique seconde pour que tout finisse... Ne perdons pas ce temps là !

par Ana-Joe http://a-partager.over-blog.com/categorie-10392406.html
 laurentbogros-librairie.blogspot.com
C'est Sylvie qui m'a passé le livre, pour me changer les idées après la lecture de 'La route' (valait mieux c'est clair :-) Dommage que je n'ai pas eu la photo de l'auteur sur le livre... on m'avait enlevé le petit bandeau ... elle est pas mal Valérie (elle est trop mimi en fait), mais bon je ne l'imaginais pas comme ca.
Valérie Tong Cuong - Providence Quelle rigolade au début. Marylou... Est-ce parce qu'à ce même moment j'étais moi même coincé dans un métro, que j'avais rencontré le même chauffeur de taxi, parceque j'ai moi aussi un Paulo à la maison. Attendrissant et drôle, donc forcément attachant et addictif, je ne connaissais pas Valérie, je suis sous le charme.
Il y a du Lelouch dans cette approche façon destins croisés, ou quand la destinée (ha la destinée) s'en mêle et s'emmêle. Oui ce jour là le destin est taquin et s'amuse de nos protagonistes. Un petit coup de main à la destinée, voilà Providence que se déroule sous vos yeux, entre vos mains.
Les dialogues sont drôles, bien enlevés, on rigole tout seul, on rigole avec les protagonistes. Enfin un certain temps, passé la moitié de l'ouvrage, un peu de sérieux, de gravité s'installe, on ne rigole pas de tout, il y a des choses sérieuses. Mais la force du destin (tiens je ne me rappelle plus où j'ai déjà lu ces paroles de chanson...si si c'est la fuerza del destino de Mecano, je me disais bien !!!) est la plus forte. Un happy end (forcément) auquel je ne m'attendais pas. Disons que j'imaginais d'autres couples se créer éventuellement, mais bon c'est pas grave, mon coeur d'artichaut s'en remettra.
Non là où j'aurai adoré, c'est l'exercice inverse. Je m'explique. En imaginant (pour la centième fois) quel pourrait être le sujet de mon livre (ouah de l'ambition), je m'imaginais à mon tour taquin, d'écrire la suite, une Providence 2, où je me serais délecté de défaire ce que Valérie Tong Cuong a fait.
J'aurais imaginé un jour, à l'identique, où le destin décide de reprendre ce qu'il a un jour donné, je vous dis, .. taquin. Donc ce jour là, les destins croisés de Marylou, Prudence, Paulo, et les autres se rencontrent à nouveau pour jeter un peu de trouble. Ah que j'adorerais l'exercice.
En résumé, plus qu'un livre, un remède à la morosité, un plaisir communicatif et un vrai pied de nez au conformisme, aux idées préconçues, .. aux destins tracés (d'avance). Un vrai régal.
Bonne lecture :-)

Publié par Laurent Bogros http://laurentbogros-librairie.blogspot.com/2008/06/providence.html
 Lireestunplaisir.skynetblogs.be
Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous
Cette phrase de St-Exupéry se prête admirablement au roman de Valérie Tong Cuong que j'ai aussi adoré, qui m'a aussi captivée, ne m'a plus lâchée jusqu'à son terme. Rien d'étonnant, me direz-vous, c'est le roman dont tout le monde parle, sur lequel tout le monde s'accorde, louange.
Le phénomène du bouche-à-oreille qui a bâti l'immense succès de L'élégance du hérisson ou encore Les piliers de la Terre va-t-il porter Providence ? Je le souhaite ardemment pour tous ceux qui ont encore la chance d'avoir à ouvrir cet excellentissime roman.

Nicky Depasse  Lireestunplaisir.skynetblogs.be
 alalettre.com
La neuvième symphonie
Quel bonheur ! Quatre personnages principaux, et plus encore de personnages secondaires . Quatre trajectoires qui, sans le talent généreux de Valérie Tong Cuong, n'avaient aucune chance de se croiser.
Marylou élève seule son magnifique Paulo, un fils de douze ans. Elle a peur d'arriver en retard à une réunion capitale et craint pour son emploi .
Albert est un célèbre architecte de soixante-dix-huit ans, à qui son médecin, un ami, a diagnostiqué une sale maladie. C'est pourquoi il a rendez-vous chez son notaire.
Tom, producteur de cinéma de cinquante-sept ans, est fou amoureux de la capricieuse Libby.
Et enfin Prudence, brillante « partner » dans un cabinet de conseil, cache depuis l'âge de onze ans, une blessure secrète.
Les personnages de Providence sont tous un peu cabossés par la vie et ne croient plus au miracle. Ils sont loin de se douter, ce matin-là, que le destin leur a donné rendez-vous.
Un passager du métro qu'ils ne connaissent pas, une explosion criminelle, un macaron à la violette, un chien indocile, et la porte entrouverte d'une salle d'attente... vont faire converger les trajectoires de ces vies jusque-là parallèles.
Providence raconte avec un mélange d'humour et de gravité les blessures bénignes de la vie quotidienne et les drames qu'il faut apprendre à apprivoiser. Valérie Tong Cuong a pour ses personnages une tendresse infinie. Elle les aime, et sa passion est communicative.
Le rythme vif, la construction lumineuse, et l'écriture fluide et captivante font de ce roman une brillante symphonie.
J'ai refermé ce livre en ayant dans la tête les hautbois, les clarinettes, les flûtes, les bassons, les altos, les violoncelles et les contrebasses dirigés par Ozawa dans la neuvième de Beethoven et mon coeur faisait boum. Providence est le plus beau des hymnes à la joie et vous offre le plus lumineux des sourires.

Guy Jacquemelle alalettre.com
 Uneautrevie.org
Tatiana de Rosnay l'avait dit sur son blog : read this book.
Mais bon comme je maitrise moins bien l'anglais qu'elle, et je ne suis peut-être pas la seule, je vais vous dire : lisez ce livre
Lisez-le si vous avez aimé "L'élégance du hérisson" de Barbery,
lisez-le si "Ensemble c'est tout" de Galvada vous a plu, mais lisez-le aussi si ces deux livres vous ont déplu, parce que même si cette histoire y ressemble un tout petit peu , elle est très originale.

En fait c'est un roman choral, où chaque personnage a la parole, où il raconte cette journée bien particulière, marqué par le retard d'un RER dû à un accident de personne... Et ce retard aura des conséquences sur bien du monde, et va changer, voire sauver des vies.
Marylou, Paulo, Tom, Albert, Prudence sont autant de personnalités que l'on suit avec plaisir, ils reviennent sur leur vie, leur difficulté, sans jamais être mièvre ou larmoyant. Et bien sûr leur chemin va converger suite à ces petits hasards de la vie, qui dans ce livre se nomment : macaron à la violette, chute à bicyclette, explosion....
Voilà, c'est un roman dans lequel plonger et se laisser guider tout simplement.
Ma note 9,5/10
Et n'oubliez pas : lisez-le !!!!!!!!

Uneautrevie.org
 Blog de la librairie "Pages d'écriture"
Des vies bousculées
Marylou est secrétaire du patron d'une entreprise douteuse, un patron qui l'exploite et la méprise. Albert, 78 ans, est un architecte mondialement reconnu auquel on vient de diagnostiquer un cancer. Prudence est directrice adjointe d'un cabinet-conseil, mais sa couleur de peau est un obstacle à une réelle reconnaisance professionelle. Tom est producteur de cinéma, richissime, et s'apprête à demander Libby en mariage.
Qu'y-a-t-il de commun entre ces personnages ? Rien à priori, sauf la providence qui les réunit au services des urgences d'un hôpital. Et cette providence va apporter de tels bouleversements dans leurs existences qu'ils auront tous l'impression d'avoir droit à une seconde chance, une nouvelle vie.
Valérie Tong Cuong réussit le prodige de nous entraîner dans les vies de ses personnages sans jamais nous lasser, et c'est la curiosité qui nous pousse, chapitre après chapitre, à poursuivre la lecture pour découvrir la manière dont ses personnages vont survivre aux évènements qu'elle leur concocte. Des destins croisés racontés d'une écriture simple et efficace. Impressionant.

pagesecriture.over-blog.com
 little-eva.blogspot.com
Un très joli roman qui met en scène 4 personnages que tout sépare... une secrétaire trop peu sûre d'elle, une brillante partner victime de discrimination, une vieil homme qui découvre ses origines à 78 ans et un producteur de cinéma fou amoureux et donc aveugle... Et pourtant ces personnages vont se croiser sans le savoir, se découvrir et changer leur destin pour que leur vie soit plus belle !
Un livre qui redonne envie de croire en la vie...

little-eva.blogspot.com
 www.tournemonde.canalblog.com (28 avril 08)
(...) "Providence" de Valérie Tong Cuong. J'en ai fait mon coup de coeur à Virgin. C'est bien la première fois que j'ose déposer un coup de coeur dans le sacro-saint rayon littérature. Moi qui aime surtout les romans de sf et la fantasy, j'ai dévoré celui-ci en quelques heures. Cela pourrait être un roman fantastique tant la main du Destin y est grande. La Magie du Destin. Comment un enchaînement d'actions anodines va changer la vie d'une petite poignée de gens.
Providence, est un roman qui agit comme un vrai petit rayon de soleil en ces journées changeantes. Les personnages y sont très attachants et restent en tête longtemps après. On n'oubliera pas de sitôt Paulo et sa maman Marylou.
Ce roman peut devenir un vrai succès de librairie car il porte en lui les valeurs qui ont fait le succès de "l'Elégance du hérisson" et "Ensemble c'est tout"... Vous êtes prévenus...

www.tournemonde.canalblog.com
 www.acquatofana.fr (25 avril 08)
Certains livres ne révèlent leur intérêt qu’à la toute fin de l’histoire. Ce n’est alors qu’au dernier chapitre que l’on comprend tout, que l’on démêle l’écheveau emmêlé de toutes les questions auxquelles on a pas trouvé de réponses, et c’est le cas du dernier ouvrage de Valérie Tong Cuong, baptisé « Providence ».
Le titre ne m’avait pas marqué ; Il permet pourtant, à la toute fin, de comprendre tout le travail de scénariste de son auteur. Le concept est simple, la réalisation plus complexe ; L’écriture elle est parfois enlevée, parfois sombre, et souvent très personnelle. L’histoire quant à elle est une succession de chapitres qui racontent chacun leur propre histoire, à travers 5 personnages-phares que l’on a parfois du mal à suivre, et qui pourtant s’emboîtent avec le doux claquement d’un puzzle tout neuf.
Comment raconter le livre de Valérie Tong Cuong sans en dévoiler le mystère, sans risquer de trop en dire ? Je me contenterais du résumé que fait « Providence » de lui-même :
Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l’explosion d’un immeuble, vont modifier le destin de ces protagonistes et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de domino, la providence, bousculant leur vie, s’amuse à redistribuer le jeu.
Croisant le destin de personnage en mal d’amour, à la manière d’un brillant « Magnolia », « Providence » est un roman choral qui pointe les solitudes de notre époques, les lâchetés et les compromissions de la société.
Je n’irais pas jusqu’à comparer le dernier ouvrage de Valérie Tong Cuong à l’étourdissant « Magnolia » : Il n’en a ni la complexité, ni le côté sombre. Blessés par la vie, les personnages de ce livre, crispé sur leur histoire personnelle, leurs malheurs et les souvenirs qui les entravent, ne plongent pas dans la noirceur, le glauque et le désespoir. Ils sont légers, légers dans leurs tristesses, légers dans leurs déceptions, légers aussi dans leur fatalisme. Blessés, certes, mais capables, bousculés par un croisement de leur destin, de reprendre pied, de se laisser porter en avant, de réfléchir sur eux-mêmes et de modifier, finalement, le cours de leur vie.
L’écriture personnelle et fluide de Valérie Tong Cuong fait de ce livre le roman d’une bouchée. Une bouchée que l’on savoure, comme une pâtisserie dont on découvre le bon goût avec surprise. Ou plutôt, devrais-je dire, comme un vin blanc, frais et piquant, dont on attend qu’un peu de plaisir et qui nous offre, comme dernier goût sur la langue, un parfum enivrant et une légèreté de champagne.
Pétillant, « Providence » ? Peut-être pas dans l’écriture, mais ce qui est certain, c’est que cette impression de légèreté fait qu’on en ressort avec un grand sourire. Même moi, qui n’aime pas les histoires qui se finissent trop bien, et qui à l’avant-dernier chapitre, commençait à faire grise mine ; Le dernier chapitre m’a révélé toute l’intention de Valérie Tong Cuong et tout le soin qu’elle avait pris à établir un scénario qui s’avère efficace et bien rodé.
« Providence » est un livre printanier, qui se lit avec bonheur dans un parc ombragé, sur un banc face au soleil, sur son balcon le matin.
Un bon moment, une bonne surprise, sans ambition avouée et sans lourdeur de l’écrivain reconnu, qui me donne envie de fouiller un peu plus avant dans la bibliographie de cet auteur aux yeux clairs.
www.acquatofana.fr
 clement.blogs.com (21 avril 08)
Et si je vous parlais d'un livre que je n'ai jamais demandé et qui m'est arrivé comme ça, envoyé directement par l'auteur avec un petit mot gentil (C'est sûr que ça pouvait pas venir de l'éditeur, souvenez-vous). Je ne connaissais Valérie Tong Cuong que de nom. Pour moi c'était l'épouse d'un grand publicitaire français (le TC de BETC, le fondateur de la Chose) ce qui, pour une femme écrivain, n'est pas vraiment un argument de vente (être la femme de Patrick Bruel, c'est beaucoup plus efficace, même si ça dure moins longtemps!).
Bref, je reçois ce livre et je l'attaque mollement, disons parce que la jolie blonde sur le bandeau ressort très bien sur la couverture bleu nuit des éditions Stock.
Et là, très bonne surprise, me voilà happé dans le truc et je ne lâche pas l'objet avant d'avoir atteint la dernière ligne. Dernière ligne qui me plonge aussitôt dans un curieux état de manque : j'étais si bien dans cet univers, à suivre à tour de rôle ces personnages si attachants, tellement dur de les quitter déjà.
Providence c'est l'incroyable journée de Marylou, modeste secrétaire élevant seule son fils et méga à la bourre à un RDV hyper important, Albert Foeh, agé de 78 ans à qui il ne reste plus que quelques mois à vivre, Tom, producteur de cinéma qui a décidé de demandé sa main à sa capricieuse maitresse et Prudence, brillante associée dans un cabinet de conseil qui peine à atteindre le sommet à cause de la couleur de sa peau.
Providence est ce qu'on appelle un roman choral, c'est à dire un roman dans lequel on suit le destin de plusieurs personnages, en passant de l'un à l'autre et en général tout le monde se retrouve à la fin et on comprend comment leurs destin était liés. Si vous avez aimé le film "Magnolia" de Paul Thomas Anderson, vous adorerez le roman de Valérie. Elle réussi ce mini-tour de force de nous accrocher avec cette forme très périlleuse de narration où dès qu'on commence à se familiariser avec un personnage, ZAP ! on passe à un autre, sauf qu'ici, l'autre il est aussi bien que le précédent et tout ça s'enchaîne merveilleusement avec un très joli style tout en sobriété qui ne se la pète jamais.
Je vous recommande donc vraiment ce bouquin. Quant à moi je vais attaquer les précédents de Valérie en attendant le prochain ! (Retrouvez Valérie sur son blog)
"Providence" de Valérie Tong Cuong, Editions Stock, 18 euros.

http://clement.blogs.com
 www.impudique.net (7 avril 08)
Providence se découpe en tranches feuilletées finement comme celle d’un mille-feuilles dont la crème pâtissière aurait été particulièrement réussie. Valérie Tong Cuong raconte des morceaux de la vie de quatre personnages. Elle suggère plutôt qu’elle n’impose, au lecteur de faire la connexion.
Résumé :
Marylou, secrétaire, court comme une dératée pour arriver à l’heure à une importante réunion de travail, une énorme pile de documents dans son sac à main. Albert, un vieux monsieur architecte de renom en retraite, traîne les pieds alors qu’il doit se rendre chez son notaire régler sa propre succession. Tom, producteur de cinéma très connu, a décidé de demander la main de la très belle et capricieuse Libby. Prudence, brillante avocate à la peau trop foncée pour certains ronge son frein en finalisant un dossier.
Qu’est-ce qui va réellement faire basculer leur destin ? Un chien sur un trottoir ? Un macaron à la violette ? Un métro qui stoppe parce que quelqu’un a sauté sur la voie ? Un immeuble qui explose ?
Valérie Tong Cuong souffle sur les ailes d’un papillon et leurs battements va changer radicalement la vie de tous ces personnages, vie faite jusqu’à présent de non-dits, de compromissions, de lâchetés et de solitude. Providence est un roman à quatre voix, une véritable symphonie, qui se lit d’une traite de la première page à la dernière.

www.impudique.net
 bookomaton.blogspot.com
Où le hasard fait plus que bien les choses...
Le temps d'une journée, cinq personnages amochés par la vie voient leur quotidien basculer. La faute à un chien, à un macaron à la violette, à une tentative de suicide, à l'explosion d'un immeuble...
Improbable et réjouissant effet domino !

J'avoue avoir dégusté Providence avec une pointe de culpabilité. Culpabilité de fermer les yeux face à certaines facilités, de craquer face aux bons sentiments, d'espérer une fin heureuse… Mais que c'est bon, de temps en temps, de laisser libre cours à ses instincts de midinette ! Et pourquoi se priver d'un ouvrage certes léger, mais bien construit, écrit de manière pétillante, efficace et sans cynisme ? En bref, Providence se lit comme on regarde une bonne comédie romantique : sans attendre plus qu'il n'en faut et en se laissant porter par l'intrigue.

Bookomaton.blogspot.com
 yansor.blogs.psychologies.com (28 avril 08)
Please read this book
Faites moi confiance. S'il vous plaît. En ce jour, mercredi 2 avril, allez fissa chez votre libraire et achetez ce livre. Vtc Pourquoi ? Parce que je vous le demande. De temps en temps, c'est vrai, je vous demande des trucs comme ça. Valérie Tong Cuong est un auteur reconnu et respecté, certes, elle n'a pas vraiment besoin d'un coup de pouce de sa consoeur T2R alias Yansor, me diriez-vous, elle aura surement une belle presse (elle a d'ailleurs une attachée de presse remarquable que je connais bien ;)) mais bon, tant pis, j'insiste, lisez ce livre. Amis libraires, mettez le en avant, mais je pense que vous allez le faire, il arrive chez vous aujourdhui, il doit être déjà là à l'heure où j'écris ces lignes. Pourquoi j'insiste, insistez vous ? Parce que ce livre est un livre que vous n'oublierez pas (même si ce genre de phrase peut vous faire ricaner) . Parce qu'il est construit comme le film Magnolia, parce que les personnages : Marylou, Prudence, Albert, Tom, vous touchent , parce que le tout sonne vrai, parce que ce livre n'est ni prétentieux, ni mielleux, ni egocentrique, ni alambiqué, ni germanopratin, parce que de temps en temps, mon Dieu, comme cela fait du bien de lire un livre qui fait tout simplement du bien. Providence, avant même sa sortie, a été acheté par quatre pays : Allemagne, Espagne, Italie, et Pays Bas. Moi, je trouve ça de très bon augure.
"Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l’explosion d’un immeuble vont modifier le destin de quatre personnages et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de dominos, la providence, bousculant leur vie, s’amuse à redistribuer le jeu. Parfois la vie vous remet les cartes en main.

yansor.blogs.psychologies.com
 Blog « Temps de cerveau disponible »
La Providence de Valérie Tong Cuong
Ils sont rares, les livres qu’on engouffre sans rien en attendre de particulier, et que l’on finit par déguster par petites pages pour ne pas qu’ils terminent trop vite. Providence, de Valérie Tong Cuong, est de ceux-là. Magnifiquement écrit, il raconte les histoires séparées de cinq personnages qui n’étaient pas destinés à se croiser : Marylou, assistante du patron d’une entreprise aux activités troubles ; Tom, producteur célèbre et éperdument amoureux de Libby ; Prudence, jeune femme noire numéro deux d’un grand cabinet d’avocat ; Albert Royal, architecte de renom. Charlie, sans domicile fixe. Une journée comme les autres va décider de réunir tous ces destins. Une journée de providence : Charlie décide de se jeter sous les rails d’un métro dans lequel se trouve Marylou, qui est déjà très en retard et doit amener à son patron des dossiers très importants avant le début de sa réunion. Alors qu’elle se finit par arriver dans son entreprise, une explosion met fin aux jours de tous ses membres, exceptée elle, qui se retrouve à l’hôpital, où elle croise Tom qui vient d’avoir un accident de vélo assez grave et souffre d’une hémorragie interne. Il a besoin de sang, mais son groupe est O négatif. Un groupe rare. Et qui est O négatif ? Paulo, le fils de Marylou. Qui finira par tomber amoureuse de Charlie, qui lui aussi se trouve à l’hôpital pour soigner les blessures de son suicide raté, et qu’elle a tenu à saluer pour lui avoir sauver la vie en retardant sa rame de métro… Voilà quelques unes des jolies trouvailles de ces quotidiens qui se croisent à la Magnolia. Le tout est extrêmement bien écrit par une plume à la fois précise et légère. Providence se goûte comme un macaron de La Durée : avec gourmandise, tout doucement, en profitant de l’effet de chaque mot sur nos sens en émoi.

http://lionel-abbo.over-blog.com/article-20906649.html

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